jeudi 9 septembre 2010

Extrait de l'épisode S09E09 Pandora POV Lois



Voici un nouvel extrait du point de vue de Lois. Je sais que je reste encore très centrer sur Lois et Clark et sur le Clois, mais je l'ai beaucoup aimé dans cet saison 9.

Je sais aussi que ça fait longtemps que je n'ai pas posté et à vrai dire, l'extrait qui vient, est écrit depuis un petit moment. Mais dans le feu de l'action, je me suis un peu emballé dans la description de la scène ou Lois et Clark passe enfin à l'acte et j'hésitais beaucoup à la poster de peur de choqué quelques âmes innocentes.

Bon vous l'aurez compris, il s'agit de l'extrait de Pandora, ou Lois et Clark se retrouve seul avant la mission "sauvetage" prévu contre Zod.

J'ai hâte de connaître vos réactions et vos avis.

Bonne lecture

Extrait n°4

Episode 909 Pandora.


POV Lois



Je n’arrivais toujours pas à croire se qu’il se passait. Comment j’avais pu atterrir dans ce futur, ou tout se qui faisait ma vie avait disparue.
Clark était là biensur, ainsi que Chloé et Oliver, mais tout avait tant changé. Le Flou était mort, le seul qui aurait pu faire la différence. Quand j’avais découvert sa mort j’avais senti mon cœur se briser, seules mes retrouvailles avec Clark avaient réussi à apaiser mes sentiments. Comme si tous mes espoirs étaient revenus d’un coup par sa seule présence.

Puis il y avait la relation entre Chloé et Clark, il n’y avait plus rien entre eux, alors qu’ils étaient les meilleurs amis du monde depuis des années. Ils semblaient tellement proches, comment ça avait pu se dégrader autant. Chloé est tellement en colère contre lui. Et Clark, son visage était si triste. Mais il encaissait toutes les remarques de ma cousine, sans rien dire. 


Ensuite, sans parler de la prise de pouvoir de Zod et des extraterrestres, ou la destruction de la ville toute entière, le changement qui me frappait le plus c’est « Clark ». Son soulagement quand il m’a découvert, sa détermination, son courage et sa force face à Zod et aux autres Aliens. Cette mystérieuse culpabilité… C’est étrange, c’est comme si le Clark que j’avais devant moi n’était plus tout à fait le même. Comme si je découvrais une autre facette de lui. 

Il était si impressionnant, à la fois fort et fragile. On avait l’impression qu’il portait en lui un poids énorme. Comme si tout ça était de sa faute.

Et Chloé qui en rajoutait. J’avais eu tellement envie de m’interposer entre eux quand elle lui avait parlé avec tant de colère et de rancœur, de le protéger comme lui me protéger. Rien qu’aujourd’hui, il avait été prés à donner sa vie pour moi. Il n’avait jamais hésité à défier les Aliens, pourtant si fort, pour moi. N’avait-il plus rien à perdre, pour prendre de tels risques ? Ou… ? Non… Je n’osais l’espérer, pourtant son soulagement quand il m’avait vu dans sa grange semblait être aussi fort que celui que j’avais ressentie quand il m’avait retrouvé.

Et Zod, quel était ce lien entre lui et Clark ? Déjà Zod m’avait surprise en le connaissant, puis son insinuation sur le lien qu’il aurait pu établir entre les deux peuples était incompréhensible. Ils semblaient bien se connaitre, depuis longtemps. Comment Clark avait-il pu le défier ? Comment avait-il pu croire qu’il pouvait se battre seul contre eux ? Quelle était cette histoire entre eux que tout le monde me cacher et qui ferait de Clark soit disant « notre meilleur atout… » . J’avais besoin de comprendre, j’avais besoin de savoir pourquoi Clark était prés à tout pour nous sauver, besoins de comprendre la solitude qu’il s’était imposé depuis un an, et son lien avec Zod ?

Toutes ses questions n’arrêtaient pas d’hanter mon esprit depuis que nous avions eu cette réunion

Je n’avais pas réussi à en discuter avec Chloé, elle était si têtue et en colère. Elle ne voulait pas en parler, trop occupé sur les dernières mises au point du virus sensé nous ramener notre soleil jaune. En quoi ce changement pouvait avoir un impact sur Clark ? Ça rester un mystère de plus à résoudre.

Clark s’était éclipsé depuis quelques minutes, Chloé nous avait proposé de nous reposer dans les chambres de l’étage en attendant de pouvoir mettre le plan en marche. On était dans un immeuble délabré, comme quasiment tout se qui restait de toute la ville. Tout avait été coupé, pas d’électricité et pas d’eau courante.
J’avais décidé d’aller retrouver Clark. En espérant avoir un peu plus de chance qu’avec Chloé. J’avais besoin de réponses. Je rentrais dans la sa chambre. Il était en train de se rafraîchir le visage, quand il m’entendit, il se tourna vers moi, ses yeux étaient emplis de douceur. J’aimais son regard tendre et doux. Il avait enlevé sa chemise, et je me sentais mal d’admirer les formes parfaite de son corps en cet instant. Il était à coupé le souffle. Je sentis mon cœur se mettre à battre plus fort. « J’avais tellement envie de le protéger… ».


« Ça va ? » me demanda t-il de sa voix apaisante.

Est-il sérieux ? J’ai l’impression d’être en plein cauchemar…
 
« Sois plus précis » dis-je légèrement sarcastique.
 
« Aujourd’hui, j’ai voyagé dans le temps, combattu un alien volant, et failli me faire couper la tête. Mais malgré ça… »
 
Je m’approchai de lui, trouvant l’occasion d’avoir les réponses à mes questions avant de lui laisser le temps de se défiler.
 
« … une chose que je ne peux pas croire, Toi et Chloé n’êtes plus amis. »
 
Il me fixa un instant silencieux, puis un voile de tristesse parcourus ses yeux.
 
« Ce n’est pas sa faute » me répondit-il en se retourna, me cachant le seul contact que j’avais avec ses sentiments.
 
« Je lui ai tourné le dos... » Après un silence, il continua plus hésitant.
 
« Après ta disparition… je… je n’ai pas pu rester. Oliver ou Chloé, tout me faisait penser à toi, j’en souffrais trop.
 
Tout se qu’il me disait ne faisait qu’accélérer les battements de mon cœur. Je ressentais tellement sa détresse, son chagrin, sa tendresse dans chacun de ses mots.
 
Il se retourna vers moi, et accrocha son regard au mien.
 
« Alors… je suis parti… je me suis entrainé pour combattre Zod. »
 
J’avais du mal à garder le fil de mes pensées, j’avais envie d’être proche de lui, comme jamais je ne l’avais été, de le protéger, de le soulager. De lui enlever toute cette tristesse que j’y voyais au fond de ses yeux…
 
« Clark… pourquoi dis-tu que c’est entre lui et toi ? »
 
« Disons que j’ai fait quelques erreurs. »
 
« Arrête de te blâmer… Tu n’es pas seul… »
 
Je suis là, je peux te protéger, laisse moi te protéger…
 
J’étais plongé dans son regard, et mes mots sortaient tout seul, exprimant mon besoin d’être avec lui. Je me rapprochais un peu plus, le cœur prés à exploser.
 
« En vérité… on pourrait tous mourir demain… » Murmurais-je presque, tellement j’essayais de maitriser mes émotions.
 
« Je suis mort quand tu es partie »

Ces mots me touchèrent tant, qu’un battement douloureux me fit un instant perdre pieds. C’était trop fort… Je m’approchais encore plus de lui, et posait ma main sur la peau chaude de son torse et je plongeais mon regard dans le bleu azur de ses yeux.

« Je suis là maintenant. »

Mon cœur faisait des ratés dans ma poitrine, mais rien ne pouvait me faire partir. J’eu l’impression de rester immobile pendant plusieurs minutes, à savourer cette connexion entre nous. Cette paix au milieu de l’oppressante ambiance qui régner partout. Son regard était si intense, si fort et si tendre. Je sentais ce besoin d’être encore plus proche de lui. De lui faire tout oublier, de lui donner tout. Et au moment ou lentement il approcha ses lèvres des miennes, je sus que je ne voulais plus être ailleurs qu’ici.

Son baiser était doux et fort. Il exprimait cette même envie de profiter de ce moment pour être ensemble. Nous attendions la même chose. Peut-être étais-ce cette atmosphère pesante, peut être étais-ce cette peur de ne plus le revoir, cette peur de mourir dans les prochaines heures. Je n’en savais rien. Tout se qui m’importer était d’être avec lui. Rapidement sa langue caressa mes lèvres cherchant l’accès à ma bouche, puis ma langue. Rapidement ses mains entreprirent de défaire les boutons de ma chemise un à un. Rapidement j’avais moi aussi besoin de le toucher pour approfondir tous ses gestes et le sentir encore plus proche de moi. Toucher sa peau, sentir ses bras, ses lèvres, ses baisers. Depuis l’instant ou il avait plongée son regard dans le mien, depuis l’instant où il m’avait fait comprendre que j’étais si importante pour lui, mon désir avait décuplé..

Ses lèvres, ses cheveux, sa peau, voilà tout ce que mon cerveau pouvait enregistrer, tout se que mes sens pouvaient percevoir. Je nous senti basculer sur le lit. Clark me couvrant de ses baisers. Tout était si puissant…

Mes mains tremblantes et fébriles avaient trouvé la boucle de sa ceinture, je voulais sentir sa peau contre la mienne sur tout mon corps. Je la lui défis avec empressement, et il en fit autant avec le mien. Pantalons, chemise et sous vêtements volèrent à travers la pièce, et je pus enfin sentir son corps nu épouser le mien. J’étais en feu. Et son corps était aussi brulant que le mien. Ses lèvres descendirent sur ma mâchoire pour finir dans mon cou. J’étais ailleurs quand je le sentis entrer en moi. A cet instant je me déconnectais complètement du monde, entendant juste ses gémissements résonnaient au creux de mon oreille, son souffle caressant mon cou.


Mon corps s'embrasa lorsqu’il entama des mouvements en moi. Chaque cellule de ma peau brulait. Le brasier me consumait, se hissant jusqu'à mon cœur, le faisant battre avec une telle intensité, plus vite, plus fort. Ma respiration se saccadait rapidement, ses coups de reins étaient forts et brutales. La démence qui habitait nos corps était entrain de me tuer. C'était si intense que mon sang bouillonnait dans chacune de mes veines alors que des frissons embrasaient tout mon corps. Mon ventre se tordit lorsque ses yeux bleus brûlants accrochèrent mon regard. Je voulais plus, je voulais qu'il accélère... Qu'il y aille encore plus vite et encore plus fort.
 
- mmm... Clark… J’avais envie de me fondre en lui, de caresser ses lèvres, de ne plus jamais bouger de ses bras.
 
Ses mouvements ralentissaient alors et son regard s'emplissait de douceur. Il ferma ses yeux un instant, immobile en moi, et lorsqu'il les réouvra, une infinie tendresse les avait envahis... Il pinça ses lèvres et attira mon corps sur le sien, enfouissant son visage dans mon cou qu'il embrassa doucement.

 
Doucement, il reprit ses va-et-vient, tendre comme jamais personne ne l'aura été avec moi... J'enserrais sa taille de mes cuisses et je caressais son dos, sentant ses lèvres douces sur ma peau. J'arquais légèrement mon bassin et le senti buter sur un endroit particulièrement sensible. Mon corps se liquéfia à cet instant, ma vue se brouilla et je tremblais. Je ne pus retenir un long gémissement et je sentis son grognement retentir contre mon cou.
 
Je ne savais plus respirer correctement, la sueur perlait sur mon visage. Ses mouvements en moi se faisaient plus rapides. Je sentis sa main remonter dans mon cou pour encadrer ma nuque et l’instant d’âpres, il scella nos lèvres dans un baiser profond. Je resserrais ma prise sur sa nuque alors que j'apercevais les étoiles devant mes yeux.
 
Un dernier coup de rein de sa part et il me rejoint dans notre orgasme, son corps s'arquant contre le mien, son visage fermé et ses dents serrés, ses lèvres entrouvertes. Il s'écroula finalement sur mon corps, la respiration haletante. Mon cœur battait à un rythme effréné contre le sien.
 
Après un instant ou seule nos respirations fortes retentirent dans le silence de la pièce, il bascula sur le coté, me ramenant contre lui. Quand il me serra dans ses bras, me couvrant de ses baisers tendres, une toute nouvelle vérité s’inscrivit en moi… inébranlable, invincible… J’étais à lui. Mon cœur, mon âme, mon corps, chaque cellule de mon être lui appartenaient à jamais. Je savais désormais ou était ma place.
 

 
Je me réveillais contre son corps chaud, emmitouflé dans les draps, nos jambes étaient entrelacées et j’étais colée contre son dos, un bras sur sa poitrine. J’avais du mal à réaliser se qui s’était passé cette nuit. Il y avait eu tant de tendresse et d’amour entre nous… je ne voulais plus bouger d’ici. Pourtant la lueur rouge qui émanait de la fenêtre me rappelait sans cesse ou j’étais et se que nous devions faire aujourd’hui.
Clark dormait paisiblement, je ne voulais pas le réveiller, je l’avais senti bouger contre moi toute la nuit, me serrant régulièrement contre lui. Nous avions eu tous les deux un sommeil agitait. Je me levais le plus doucement possible pour m’aérer l’esprit. Je me dirigeais vers la fenêtre, le drap entourant mon corps. Déjà la sensation de son corps sur le mien me manquait. Avais-je a ce point peur de le perdre ? Oui j’avais peur.
Je l’entendis remuer, et finalement sortir rapidement du lit. Mais je restais immobile face à la fenêtre, les yeux dans le vague. Je ne voulais pas bouger, je ne voulais pas que le temps s’écoule. Quand je le sentis derrière moi, ses bras entourant ma taille, mon cœur se remis à battre plus fort. J’étais si bien avec lui. Je me laissais aller contre son torse.


« J’aurai aimé avoir plus de temps. »

Je sentis mon cœur se serrer, si tu savais comme moi aussi j’en avais envie aurais-je voulu lui dire. Mais je ne devais pas essayé de le retenir. Je me retournais et passa mes bras autour de sa nuque. Me perdant encore une fois dans son regard. Je le trouvais si beau en cet instant. La lueur étrange du moment était douce et chaleureuse. Je m’approchais de ses lèvres pour un dernier baiser ou j’y mis toute ma tendresse, ma passion et mon amour.

Quand il y mit fin, et qu’il me regarda encore une fois, je pouvais sentir son amour, sa force et sa conviction dans ses yeux. 

« Fais attention à toi. » me dit-il doucement.
 
« Toi aussi ».

Il me sourit et effleura une dernière fois mes lèvres. Il prit son tee-shirt gris et se dirigea vers la porte

« On se voit tout à l’heure. » Me dit-il tendrement, comme pour se convaincre que tout irait bien, puis referma la porte derrière lui.

« Je sais » murmurais-je à moi-même.